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Aux Quatre Vents

by Siddhartha Björn

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    Album 12 Titres + 4 Titres Bonus (Unreleased Tracks) + Artwork
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1.
Aux quatre vents Garder pour toujours ce baiser Posé sur le coin de ma bouche Tu ne m’attraperas jamais Avec tes sortilèges farouches J’irai voguer tout seul en mer Pêcher des poissons argentés Comme un vieux marin solitaire Me perdre dans l’immensité Aucun de mes élans Ne te brise le cœur Aucun de mes égards Ne te brûle le sang Tous ces sourires Tous ces regards Tous ces élans Tous ces égards Tes fourberies Tes escarmouches 6000 mensonges Dans une seule bouche Tout effaré D’un air hagard Tout égaré Le teint blafard Mais que le ciel m’en soit témoin J’irai crier sur l’océan Sur les flots bleus d’azur Vaste et vague terrain Eparpillé aux quatre vents Aucun de mes élans Ne te brûle le cœur Aucun de mes égards Ne te glace le sang Aucun de mes pigments Ne vient peindre ton cœur Et pas une couleur Ne vient tacher ton sang Aucun de mes élans Ne te brise le cœur Aucun de mes égards Ne te brûle le sang
2.
Mes bouquets de violettes J’ai des amours scabreuses Un peu cacophoniques Des relations vicieuses Des ébats bucoliques Je succombe souvent Aux sorcières faméliques Quand les passions d’antan Se noient sous les colchiques Mes bouquets de violettes Sont-ils donc tous fanés Je meurs dans les pâquerettes Les coquelicots des prés J’ai des amours dangereuses Et apocalyptiques Si loin des religieuses Des cœurs évangéliques Des artichauts de pierre Priant pour leur pardon Hurlant dans les galères Mur des lamentations J’ai des amours salopes Comme des putes en faction Militaires de Fallope Et des quatre saisons J’ai des amours contagieuses Mais homéopathiques Des unions infectieuses Rapports symptomatiques Je rêve de blouse blanche Sur un lit d’hôpital Je remonte les manches Pour la piqûre finale Dans mes nuits sirupeuses Ce virus au fond du cœur Comme une maladie honteuse Diagnostic du docteur
3.
La vérité nue On fait des allers-retours Des allées et venues Les aléas de la vie Vers la vérité nue On élabore des plans En observant la comète Et l’espace d’un instant On s’agrippe aux amulettes Aléatoires desseins Echafaudage fragile Bientôt partir en campagne Et fuir l’enfer des villes On se dit qu’il est trop tard Sous le manteau de la nuit Les yeux remplis de remords Sur tout ce que l’on a détruit Puis quand tout se désagrège Ou bien que tout se confond Tournoyer dans le manège Au prix de nos désillusions Aléatoires desseins Echafaudage fragile Bientôt partir en campagne Et fuir l’enfer des villes Carnets de la vérité L’encre qui coule de nos âmes Confessions sur le papier La nudité qui nous désarme On se croit indescriptible Sans doutes la déraison Toujours au cœur de la cible Toujours au bord de l’explosion Aléatoires desseins Echafaudage fragile Bientôt partir en campagne Et fuir l’enfer des villes Recousu d’un peu partout Et suspendu à un fil On décrit nos évidences Comme des paroles d’évangile On s’effeuille peu à peu On se déchire la peau Chacun de ces petits nœuds Retient nos bouts de chair en un seul morceau Désillusoires destins Ces grands horizons qui nous mutilent Vers les pays de cocagne Loin de l’enfer des villes
4.
Carabosse 03:20
Carabosse Un deux trois sommeil Qu’est c’que tu fais Carabosse Ton café au soleil Non mais tu vois pas que j’bosse Résidu d’somnifère J’te vois compter les légendes Au pied du conifère C’est pas l’Pérou dans les Andes Un deux trois Morphée Qu’est c’que tu fous au Bengale Les pieds cloués au plancher T’as détruit tous tes casse-dalles Mais quand viendra la nuit Toi tu s’ras jamais en reste Pour tuer ton ennui Tu t’accordes une petite sieste Un deux trois Mélusine J’ai des histoires plein la tête J’ai perdu l’fil la bobine C’est l’narrateur qui s’entête Va donc jusqu’au bout du souffle Sans découper l’oxygène Enlève tes gants met des moufles Non mais tu vois pas qu’ça m’gène Un deux trois Morgane T’es partie à Angoulême Abandonnant tes organes Aux sorcières de Salem Tu m’as brisé le cœur Puis j’ai perdu la foi Merlin est mort de peur Et moi j’en chante à mi-voix Un deux trois Clochette Qu’est c’que t’as fait d’tes godasses Toi tu t’promènes en nuisette Pour racoler la mélasse Dans mon clocher ça résonne Quand tu marches à pieds nus Mais dis-moi qui carillonne Où sont les enfants perdus Un deux trois Mélusine J’ai des histoires plein la tête J’ai perdu l’fil la bobine C’est l’narrateur qui s’entête Va donc jusqu’au bout du souffle Sans découper l’oxygène Enlève tes gants met des moufles Non mais tu vois pas qu’ça m’gène
5.
La marelle 05:27
La marelle L’immense tristesse Je l’ai eue dans mes bras Pleurant à chaudes larmes Qui ne s’arrêtaient pas De couler ruisseler Sur un visage en pleur De goûter sans vergogne Le nectar du malheur La douleur infinie Je la tiens dans mes bras Hurlant de toute son âme Rien ne la consolera Et les larmes amères Sur sa frimousse d’ange Larmoyante rivière Large comme le Gange Et ce chagrin sans fond Ce grand puits dans le cœur On y passe tous un jour La marelle des malheurs Et ce chagrin sans fond Ce grand puits dans le cœur On y passe tous un jour La marelle des malheurs Et ce chagrin sans fond Ce grand puits dans le cœur On y passe tous un jour La marelle des malheurs
6.
Le roseau 02:55
Le roseau Tes jolis doigts qui voltigent Et ta bouche qui papillonne Survoltés En équilibre Dans tes flammes, je frissonne Dans ton lit à la dérive Cette balançoire en fleurs Tes jolis doigts qui m’enivrent Ta petite bouche en cœur Dis-moi que c’est pour toujours Que jamais n’existe pas Je serais ton troubadour Avec toi je serai roi Belle reine sur ta peau J’irai chaque soir déposer Souple et doux comme le roseau Des pétales de baisers Tes jolis doigts qui voltigent Et ta bouche qui papillonne Survoltés En équilibre Dans tes flammes, je frissonne Belle reine sur ta peau J’irai chaque soir déposer Souple et doux comme le roseau Des pétales de baisers
7.
Sur le fil du rasoir Que n’ai-je cet hiver Réchauffé tes épaules Recouvert l’omoplate Qui frissonnait déjà Que n’ai-je cet été Désaltéré ta peau Désiré te soustraire Aux orages du tracas Que n’ai-je donc en somme Calculé nos erreurs Tracé la diagonale Dessinée sous nos pas Que n’ai-je enfin soumis Cette douce requête Celle de la robe blanche Et de la bague au doigt Confronté au miroir Qui d’un seul uppercut Me renvoie dans les pommes Tel Rocky Balboa Sur le fil du rasoir L’image se répercute Mon reflet me dégomme Urgence et sparadraps Que n’ai-je donc brulé Jeté dans le foyer Les nombreuses révoltes Les milliers de faux-pas Que n’ai-je sur le feu La chaleur de nos corps Tenté de faire entendre Les cendres du trépas Que n’ai-je au mois d’avril Réparé les accrocs Recousu de fil blanc Notre chemin de croix Que n’ai-je au mois de mai A la fin du printemps Confessé mes péchés Simple Mea Culpa Confronté au miroir Qui d’un seul uppercut Me renvoie dans les pommes Tel Rocky Balboa Sur le fil du rasoir L’image se répercute Mon reflet me dégomme Urgence et sparadraps Que n’ai-je cet hiver Réchauffé tes épaules Recouvert l’omoplate Qui frissonnait déjà Que n’ai-je cet été Désaltéré ta peau Désiré te soustraire Aux orages du tracas Que n’ai-je donc en somme Calculé nos erreurs Tracé la diagonale Dessinée sous nos pas Que n’ai-je enfin soumis Cette douce requête Celle de la robe blanche Et de la bague au doigt Confronté au miroir Qui d’un seul uppercut Me renvoie dans les pommes Tel Rocky Balboa Sur le fil du rasoir L’image se répercute Mon reflet me dégomme Urgence et sparadraps Que n’ai-je enfin joué A tous ces jeux d’enfants Je serai l’aubépine Tu seras le lilas
8.
Marie 03:48
Marie Couche-toi là Marie Allonge-toi près de moi Donne-moi dans tes bras Le désir, les envies Couche-toi là Marie Allonge-moi sous tes doigts Offre-moi dans tes draps Tes soupirs, ta magie Et tes petits seins Marie Tes seins si délicieux Comme autant de péchés Dans lesquels je vacille Tu rallumes la flamme Et mon désir flamboie Tu m’emportes au 7ème ciel De bagatelles en aiguilles Couche-toi là Marie Que je replonge en toi Cambre-toi et ondoie Fais tes acrobaties Allonge-toi là Marie Couche-toi près de moi Chauffe-moi au bain-marie Que mon corps se déploie Et tes hanches Marie Sont un cadeau cieux Autant de voluptés Qui chaque fois m’émoustille Tu rallumes la flamme Et mon désir flamboie Tu m’emportes au 7ème ciel De bagatelles en aiguilles Couche-toi là Marie Dis-moi des choses à mi-voix Rallonge-moi sous tes doigts Murmure-moi des cochonneries Couche-toi là Marie Fais-moi ton cinéma Joue-moi la comédie Fais-moi ton Kama Sutra Et tes lèvres Marie Rouges comme une fraise des bois Laisse-moi les dévorer M’en délecter les papilles Tu rallumes la flamme Et mon désir flamboie Tu m’emportes au 7ème ciel De bagatelles en aiguilles
9.
De bouches en oreilles Le silence me tue Dans l’ombre et dans le bruit Dans mes trop sombres nuits Dans le dédale des rues Le silence m’accuse Quand il parle trop fort Son vacarme insonore Diffusé sans excuses Qu’il se taise à jamais Ce vieillard silencieux Qu’il aille donc en paix Qu’il n’ouvre plus les yeux Que je ne l’entende plus puisqu’il m’abasourdit Qu’il reste bouche cousue Dans sa cacophonie Le silence me piège Assiège mon donjon Sourdine et ultra-sons Un black-out dans la neige Le silence me rend fou Fait taire ma raison Ses hallucinations Sont toutes au rendez-vous Réduction de silence Enfermé dans le chlore De bouches en oreilles Le bruit fait du bruit Le bruit trompe le mort Libérer la substance Douceur des métaphores Au pays des merveilles Alice s’ennuie Alice s’endort
10.
Au-dessus de nous A toi mon ami Qui flotte au-dessus Au-dessus de nous Au-dessus de tout A toi mon ami Survolant la vie Au-dessus de nous Souvent je t'oublie A toi qui parfois Reviens me hanter Qui tard dans la nuit Reviens me visiter A toi tendre fou Que le vent te mène A toi que l'on aime Au-dessus de nous Toi sur ton nuage Observant nos vies Toi qui n'as plus d'âge Souvent je t'oublie A toi mon ami Et à ta santé A cette foutue vie Que tu as déserté A toi tendre fou Que le vent te mène A toi que l'on aime Au-dessus de nous A toi mon Pierrot A toi vierge Marie A nos mères en sanglots A la santé des filles
11.
Devenir Vincent Doit-on se couper l’oreille pour devenir Vincent Goûter à la fée verte, Verlaine dans le sang Se saigner jusqu’à l’os, dépasser l’épiderme Creuser sa propre tombe comme un vieux pachyderme Doit-on devenir fou dénué de valeurs Et dénué de sens, excusant nos erreurs Accusant les horreurs sans regarder chez soi Et rejetant la faute les mains dans le rince-doigts L’argent nous manque, c’est capital, indispensable Braquer la banque, besoin vital, inévitable L’argent nous manque, c’est capital, indispensable Braquer la banque, besoin vital, inévitable Doit-on se couper l’oreille pour devenir Vincent Terminer le séjour au cimetière des éléphants Imbiber son bateau comme Arthur en son temps Goûter aux fleurs du mal, dispersés aux quatre vents Doit-on devenir flou dénué de couleurs Quand tombent des nués d'essence embrasant toute la candeur Accusant les horreurs sans regarder chez soi Et rejetant la faute les mains dans le rince-doigts L’argent nous manque, c’est capital, indispensable Braquer la banque, besoin vital, inévitable L’argent nous manque, c’est capital, indispensable Braquer la banque, besoin vital, inévitable L’argent nous manque, c’est capital, indispensable Braquer la banque, besoin vital, inévitable L’argent nous manque, c’est capital, indispensable Braquer la banque, besoin vital, inévitable
12.
Hors les lois Quitter ses bras de mer Vers le large, loin des détroits Hors les bouteilles, hors les lois Des bateaux qui se libèrent Chercher des vers sous le sable Trouver des mots qui se déterrent Tracer des pensées éphémères Papillonner entre les fables Puis semer là tous les écueils Les moulins à prière Les moulins à paroles Déchirer les auréoles Écouter et se taire Mais colorer de ciel son recueil Eclater les châteaux gonflables Détrousser, détrôner, Décapiter les rois Toucher soudain du bout des doigts Là-haut, les nuages impalpables Flotter par-dessus les vagues à l’âme Terrasser l’étranger Qui de l’ombre surgie S’envoler par-delà les lignes ennemies La terre n’est pas une vallée de larmes Et puis parfois perdre le nord Les azimuts précaires Sans compas ni boussoles Lacérer les camisoles Parler enfin, se taire Toujours noyer de feu son carnet de bord S’inventer mille et une histoires A la belle étoile du berger Braver tempêtes et dangers Dans nos étreintes renaît l’espoir Quitter ses bras de mer Vers le large, loin des détroits Hors les bouteilles, hors les lois Des bateaux qui se libèrent Des bateaux qui se libèrent Des bateaux qui se libèrent

about

Textes & Musiques : Siddhartha Björn

Enregistré, mixé et produit par Siddhartha Björn au Studio Luna.

© Label du Large 2018

credits

released August 26, 2018

Siddhartha Björn : Chant & Choeurs, Guitare acoustique & électrique, Ukulélé & Guitalélé, Programmations & Samples, Claviers & Synthétiseurs, Mélodica, Percussions.

Matthieu Toussaint : Guitare électrique, acoustique & Banjo.

Conception Graphique : Ktoo

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Siddhartha Björn Belgium

Auteur-Compositeur, multi-instrumentiste et producteur, le travail d'écriture et de composition de Siddhartha Björn s'effectue en solitaire mais il s'entoure souvent d'autres musiciens pour donner vie à ses chansons, sur disque et en live.
Après un Ep 5 titres en février 2009, Siddhartha Björn sort son premier album intitulé
"La vérité nue" le 22 novembre 2011, sous le Label du Large.
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